” Ongelmalla on kaksi puolta: ensinnäkin lääketietellisistä julkaisuista huomattava osa on virheellistä, valheellista, vinoutunutta, mihin päätoi- mittaja tohtori Richard Horton kiinnitti jo vuonna 2015 huomiota artik- kelissaan, joka tietysti jätettiin laajassa julkisuudessa huomiotta.
Toisekseen valtameedia keskittyy uutisoinnisssan siihen huonompaan, meedian itsensäkin luomia harhaluuloja kierrättävään puoleen, ja sivuuttaa varsinkin niitä oikaisevan uuden, todellisen tieteellisen tiedon. Juttujen teksti on jotakuinkin sama:
Déclaration choquante d’un initié du domaine médical
3 décembre 2017
Päätoimittaja, maksakirurgi, tri Richard Horton
Un aveu choquant de l’éditeur de The Lancet, la revue médicale la plus estimée au monde, a été pratiquement ignoré par la grande presse et les médias dominants. Le Dr Richard Horton, rédacteur en chef de The Lancet, a récemment fait une annonce disant qu’un nombre scandaleux de publications d’études sont au mieux, peu fiables, quand elles ne sont pas complètement mensongères, en plus de frauduleuses.
Horton a déclaré:
« Une grande partie de la littérature scientifique, sans doute la moi- tié, pourrait être tout simplement fausse. Affligée d’études avec des échantillons réduits, d’effets infimes, d’analyses préliminaires invalides, et de conflits d’intérêts flagrants, avec l’obsession de suivre les tendances d’importance douteuse à la mode, la science a pris le mauvais tournant vers les ténèbres. »
Faisant état des choses autrement, Horton dit carrément que les grandes compagnies pharmaceu-tiques falsifient ou truquent les tests sur la santé, la sécurité et l’efficacité de leurs divers médicaments, en prenant des échantillons trop petits pour être statistiquement signifi- catifs, ou bien, pour les essais, embauchent des laboratoires ou des scientifiques ayant des conflits d’intérêt flagrants, ils doivent plaire à la compagnie pharmaceutique pour obtenir d’autres subventions.
Au moins la moitié de tous ces tests ne valent rien ou sont pires, affir- me-t-il. Les médicaments ayant un effet majeur sur la santé de millions de consommateurs, ce trucage équivaut à un manquement criminel et à de la malversation.
Ce dont parle Horton, le financement par l’industrie d’études thérapeu- tiques afin de mettre au point des médicaments ou des vaccins com- merciaux, soi-disant pour aider les gens, sert à former le personnel médical, les étudiants en médecine et autres.
Horton a écrit ses commentaires choquants après avoir assisté à un symposium au Wellcome Trust de Londres, sur la reproductibilité et la fiabilité de la recherche biomédicale. Il a constaté la confidentialité, ou règles de « Chatham House », faisant que les participants ne doivent pas révéler les noms. « « Beaucoup de ce qui est publié est incorrect. » Je ne suis pas autorisé à dire qui a fait cette remarque car nous avons été invités à observer les règles de Chatham House. Il nous a aussi été demandé de ne prendre ni photos, ni diapositives. »
Autres voix
Le Dr Marcia Angell, un médecin, a longtemps été rédacteur en chef du New England Medical Journal, considéré comme l’une des autres revues médicales évaluées par les pairs les plus prestigieuses du monde. Angell a déclaré,
Il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie des publications de la recherche clinique, ni de compter sur le juge- ment des médecins expérimentés ou les directives médicales fai- sant autorité. Je ne prends aucun plaisir à formuler cette conclu- sion, à laquelle je suis parvenu lentement et à contrecœur lors de mes deux décennies passées au poste de rédacteur en chef du New England Journal of Medicine.
Harvey Marcovitch, qui a étudié et écrit sur la contrefaçon des tests médicaux et la publication dans les revues médicales, écrit, « les études montrant les résultats positifs d’un médicament ou d’un appareil analy- sé, sont plus susceptibles d’être publiées que les études « négatives » ; les éditeurs en sont en partie responsables, mais aussi les sponsors commerciaux, dont les études bien menées du point de vue méthodo- logique, mais dont les résultats sont défavorables, ont tendance à rester dans les cartons… »
Au Groupe de recherche sur la dynamique neuronale du Département des sciences ophtalmologiques et visuelles de l’université de British Columbia, le Dr Lucija Tomljenovic a obtenu des documents montrant que, « les fabricants de vaccins, les compagnies pharmaceutiques et les autorités sanitaires,connaissent les multiples dangers associés aux vac- cins, mais ont choisi de les cacher au public. C’est de la tromperie scien- tifique, et leur complicité suggère que cette pratique continue encore aujourd’hui. »
Le Dr Horton de The Lancet conclut : « Ceux qui ont le pouvoir d’agir semblent penser que quel-qu’un d’autre devrait le faire en premier. Et chaque action positive (par exemple, le financement de reproductions d’études bien pourvues) se voit opposer un argument (la science de- viendra moins créative). La bonne nouvelle, c’est que la science com- mence à prendre très au sérieux certains de ses pires défauts. La mau- vaise nouvelle, c’est que personne n’est prêt à prendre les premières mesures pour nettoyer le système. »
Dans le monde entier, la corruption de l’industrie médicale est un énorme problème, peut-être plus grave que la menace de toutes les guerres réunies. Sommes-nous comme hypnotisés ? Avons-nous une foi aveugle en l’infaillibilité de nos médecins simplement parce qu’ils ont une blouse blanche ? Et, à leur tour, ont-ils une foi si aveugle envers les revues médicales pour recommander tout nouveau remède ou vaccin présenté prodigieux, qu’ils s’empressent de prescrire sans tenir compte de ces problèmes plus profonds ?
NEO, William F. Engdahl
Consultant en risque stratégique et conférencier, William F. Engdahl est titulaire d’un diplôme en politique de l’université de Princeton et auteur de best-sellers sur le pétrole et la géopolitique. Article écrit à l’origine pour le magazine en ligne New Eastern Outlook.
Original : journal-neo.org/2015/06/18/shocking-report-from-medical-insiders/
8.06.2015 Author: F. William Engdahl
Shocking Report from Medical Insiders
Column: Society
Region: USA in the World
A shocking admission by the editor of the world’s most respected medical journal, The Lancet, has been virtually ignored by the main- stream media. Dr. Richard Horton, Editor-in-chief of the Lancet recently published a statement declaring that a shocking amount of published research is unreliable at best, if not completely false, as in, fraudulent.
Horton declared, “Much of the scientific literature, perhaps half, may simply be untrue. Afflicted by studies with small sample sizes, tiny effects, invalid exploratory analyses, and flagrant conflicts of interest, together with an obsession for pursuing fashionable trends of dubious importance, science has taken a turn towards darkness.”
To state the point in other words,Horton states bluntly that major phar-maceutical companies falsify or manipulate tests on the health, safety and effectiveness of their various drugs by taking samples too small to be statistically meaningful or hiring test labs or scientists where the lab or scientist has blatant conflicts of interest such as pleasing the drug company to get further grants. At least half of all such tests are worth- less or worse he claims. As the drugs have a major effect on the health of millions of consumers, the manipulation amounts to criminal dereliction and malfeasance.
The drug industry-sponsored studies Horton refers to develop com- mercial drugs or vaccines to supposedly help people, used to train medical staff, to educate medical students and more.
Horton wrote his shocking comments after attending a symposium on the reproducibility and reliability of biomedical research at the Well- come Trust in London. He noted the confidentiality or “Chatham House” rules where attendees are forbidden to name names: “’A lot of what is published is incorrect.’ I’m not allowed to say who made this remark because we were asked to observe Chatham House rules. We were also asked not to take photographs of slides.”
Other voices
Dr. Marcia Angell is a physician and was longtime Editor-in-Chief of the New England Medical Journal (NEMJ), considered to be another one of the most prestigious peer-reviewed medical journals in the world. Angell stated,
“It is simply no longer possible to believe much of the clinical research that is published, or to rely on the judgment of trusted physicians or authoritative medical guidelines. I take no pleasure in this conclusion, which I reached slowly and reluctantly over my two decades as an editor of the New England Journal of Medicine.”
Harvey Marcovitch, who has studied and written about the corruption of medical tests and publication in medical journals, writes, “studies showing positive outcomes for a drug or device under consideration are more likely to be published than ‘negative’ studies; editors are part- ly to blame for this but so are commercial sponsors, whose methodo- logically well-conducted studies with unfavorable results tended not to see the light of day…”
At the University of British Columbia’s Neural Dynamics Research Group in the Department of Ophthalmology and Visual Sciences, Dr Lucija Tomljenovic obtained documents that showed that, “vaccine manufacturers, pharmaceutical companies, and health authorities have known about multiple dangers associated with vaccines but chose to withhold them from the public. This is scientific fraud, and their complicity suggests that this practice continues to this day.”
Lancet’s Dr. Horton concludes, “Those who have the power to act seem to think somebody else should act first. And every positive action (eg, funding well-powered replications) has a counter-argument (science will become less creative). The good news is that science is beginning to take some of its worst failings very seriously. The bad news is that nobody is ready to take the first step to clean up the system.
Corruption of the medical industry worldwide is a huge issue, perhaps more dangerous than the threat of all wars combined. Do we have such hypnosis and blind faith in our doctors simply because of their white coats that we believe they are infallible? And, in turn, do they have such blind faith in the medical journals recommending a given new wonder medicine or vaccine that they rush to give the drugs or vaccines without considering these deeper issues?
F. William Engdahl is strategic risk consultant and lecturer, he holds a degree in politics from Princeton University and is a best-selling author on oil and geopolitics, exclusively for the online magazine
https://journal-neo.org/2015/06/18/shocking-report-from-medical-insiders/
Tämä on erittäin hälyttävää, sillä ihmisten terveydentila riippuu heidän terveystiedoistaan ja siitä riippuvat myös terveydenhuollon kustannuk- set. Osa ”tieteestä” taitaakin olla suuntautunut niiden LISÄÄMISEEN! Suomessa tilanne on varmaan pahempi kuin juuri missään muualla puoskaritiedon tuputtamisen ja oikean tiedon salaamisen kanssa.
Jutuissa puhutaan sekä lääketieteestä (medicine) että vain ”tieteestä”, science, joka ainakin englanniksi tarkoittaa vain ns. luontotieteitä eli perus- ja sovellettuja luonnon- ja formaalisia tieteitä, mutta ei humanis- tisia (human arts) eikä filosofiatieteitä. Science-tieteiksi katsotaan yleensä myös taloustiede johtuen sen kytkennästä teknisiin tieteisiin ja matemaattisuudesta, ja psykologia johtuen kytkennästä lääketieteisiin.
Tuossa puhutaan siis muusta kuin lääketieteestä, ja varsinkin aina kun jotakin muuta yritetään esittää ”luonnontieteenä”.
On myös erittäin ikävää ja epämotivoimaa sellaisten tieteilijöiden kan- nalta, jotka tekevät oikeata tiedettä, kun tiedotusvälineissä jauhetaan pelkkää paskaa.